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Driving les compléments

tous les trucs et astuces de Christophe Müller (...et d'autres) pour l'utilisation de Driving Railway

 

Nous allons étudier dans ce chapitre, le montage d'une voie de gare à zone d'arrêt variable.

Où est l'intérêt, me direz vous  ?

Eh bien, il est multiple !

=> Pouvoir positionner automatiquement un train en gare en fonction de sa longueur pour tous les modes d'exploitation. ( automatique, itinéraire, manuel).

=> Pouvoir manœuvrer en gare (par exemple pour dételer) sans être dans l'obligation de libérer la voie de sortie si la motrice se trouve positionnée sur la zone d'arrêt du canton. Vous pourrez donc simplement dételer en faisant avancer légèrement la motrice et laisser le signal au carré ! => Au final, quel bonheur pour les yeux !

 

L'ensemble pourra être commandé soit par bouton, soit automatiquement en fonction de la longueur du train annoncé en gare.

Voyons un peu de quoi il retourne..........

 

Nous allons étudier un montage à 3 longueurs de zone d'arrêt qu'il vous suffira d'adapter à souhait en fonction de vos besoins. Le choix porte sur la conception d'une voie de gare susceptible d'accueillir des trains courts avec arrêt centré, des trains longs avec arrêt en limite de quai, assortie d'une possibilité de manœuvre locale pour dételer sans ouverture de voie préalable.

Sur le plan de l'exploitation, la zone de dételage sera activée par un bouton. Le positionnement des arrêts des trains s'activa automatiquement en fonction de la longueur du train annoncé.

=> Hum ! Je pense que le sujet commence à en intéresser certains......

 

  

le train s'arrêtera en début de secteur 3 s'il est court ou début de secteur 2 s'il est long.

La motrice pourra manœuvrer jusqu'en début de secteur 1 pour dételer ses belles petites voitures.......

  

 


 la construction :

  

Le montage d'une voie à distance d'arrêt variable dans un seul sens de circulation :

 

  le montage est réalisé à l'aide de deux relais. Je pense que le croquis est suffisamment clair pour pouvoir se payer le luxe d'éviter tout blah-blah complémentaire !!!!!!

 

Quelques remarques cependant :

Vous aurez remarqué que lorsque les relais sont au repos, la zone d'arrêt est maximale. Vous voyez également que la zone la plus courte reste toujours active et est indépendante de l'action des relais. Notez pour finir qu'il y a sous toutes les configurations, une continuité logique des secteurs pour éviter de se retrouver dans une configuration de type:

 « section Za courte active - section Za moyenne non active – section Za grande active – section zone standard » qui ne pourrait pas être correctement interprétée par le logiciel !

 => Le montage permet d'avoir toujours la seule configuration exploitable par le système : « section Za (courte, moyenne, grande) – section standard (grande, moyenne petite)

  

Le montage d'une voie à distance d'arrêt variable dans les deux sens de circulation :

 

la variation des zones d'arrêt sur une voie banalisée peut se concevoir soit par superposition du cas précédent, soit par un montage légèrement différent qui présente bien des avantages. (moins de relais, donc moins de consommation et moins de sorties « Moout » nécessaires !  

 

  

Comme vous pouvez le constater, il n'y a vraiment pas de quoi en faire un plat..........

 passons à la suite qui est tout aussi passionnant !!!!!

  

 


 Le paramétrage  :

 

 L'idée (comme vous l'avez compris) est de jauger automatiquement la longueur du train en fonction de sa détection sur les zones des cantons précédents. Vous me direz, mais Ouiiiiiiii pourquoi n'y avais-je pas pensé ! => c'est chose faite.....

 

 

 

On peut donc écrire les combinaisons suivantes : 

Si trajet A-B-C actif et détection canton B et pas détection canton A et pas détection canton C => alors arrêt Za3

Si trajet A-B-C actif et détection canton B et détection zone standard canton A et détection Za canton C => alors arrêt Za2 

Vous voyez comme c'est simple..............Il ne reste donc plus qu'à mettre toutes ces petites choses en musique.

 

L'activation par bouton :

Commençons par le plus simple, histoire de se mettre en jambe => le bouton pour la manœuvre

  

A ce stade, tout le monde sait paramétrer un bouton, du moins je l'espère !

Le cas le plus simple est de faire le choix d'un bouton fixe auquel on attribuera une action à réaliser sur une sortie MOOUT.

Si le bouton n'est pas actif le secteur 2 est en Za et si le bouton est actif, le secteur 2 (et 3 si c'est pas déjà le cas) passe en zone standard. Si ce que je raconte commence à être du chinois, allez faire un petit tour dans la rubrique « activation des accessoires »

Si cette option vous convient, vous pouvez passer à la suite, mais moi elle ne me convient mais alors pas du tout !!

Il va falloir appuyer sur un autre bouton pour actionner le dételeur et surtout en cas d'oubli si ce foutu bouton reste enfoncé, le prochain train ira se manger directement la zone de manœuvre => ce n'est donc pas l'idéal.

 

Nous pouvons donc aisément régler l'intégralité de ces petits problèmes en utilisant quelques finesses que nous avons appris à maîtriser au travers de toutes ces Faqs parfois difficiles à digérer......

Et hop ! Une petite louchée de variables et tout ira pour le mieux.......(et sans migraine s'il vous plaît !)

L'action sur le bouton "impulsion" =>active la variable qui active le dételeur et les secteurs 2 et 3 en zone standard. Lorsque le dételeur est désactivé (action temporisée), les secteurs 2 et 3 reviennent en Za et la variable se réinitialise et sans que je fasse quoique ce soit . Elle est pas belle la vie ?

=> Aller vite fait, voici le topo :

 Un bouton à impulsion (bouton 1) est placé sur le TCO.

 

 On va choisir la variable numérique 1 pour mettre tout ce petit monde en ordre de marche. Pourquoi passer par une variable ? => Pour avoir un état durable interprétable par le programme !

 Voilà ce que l'on obtient :

 Pourquoi mettre une condition sur zone d'arrêt ? C'est simple, pour éviter de déclencher le dételeur trop tôt ! Ces petites bêtes doivent être sous tension le moins possible => La manœuvre ne pourra donc s'activer que si le train est déjà en arrêt en gare.

 Passons vite à l'étape suivante :

 

 Il s'agit d'activer les 2 relais faisant varier la longueur de la Za du canton 1 pour permettre aux secteurs 2 et 3 d'être en zone standard.

 Cette opération étant faite, le train peut donc se diriger vers le secteur 1 et franchir le dételeur. Nous allons donc procéder à son activation mais d'une manière temporaire pour éviter une belle partie de grillade de bobine!!!! (les délais max de mise sous tension pour ce type d'appareil sont à récupérer chez le fabriquant s'ils ne sont pas donnés dans la notice)

nous aurons donc pour le dételeur :

 

 l'appareil ne sera alimenté dans cet exemple que 5 secondes et avec un retard à l'activation par rapport aux ZA de 1 seconde. ( A vous de mettre les paramètres qui pourront vous correspondre)

Nous voici donc fin prêt pour la manœuvre ! Il ne reste plus qu'à procéder à la ré-initialisation de la variable 1 pour que le processus suivant puisse à nouveau être opérationnel pour le train suivant......

 

 Quelques explications :

la sortie physique 3 correspond à la sortie du dételeur. Donc lorsque le dételeur est actif il déclenche la remise à 0 de la variable 1 au bout de 6 secondes. Pourquoi 6 secondes ? => parce que le dételeur doit rester actif 5 secondes.

Pour rappel, les événements avec des sorties physiques fonctionnent sans événement contraire. Si la condition est respectée, la sortie s'active et dès que la condition n'est plus bonne, la sortie se coupe immédiatement.

Revenons par conséquence à nos moutons.........

et vous comprendrez que lorsque la variable 1 aura pour valeur 0, les relais des secteurs 2 et 3 se remettront au repos (si pas de conditions contraires pour le secteur 3) et la partie peut recommencer avec un autre train par un appui sur le bouton 1................

Vous apprécierez qu'avec un zeste de subtilité l'affaire devient bien plus intéressante pour l'exploitation qu'avec un paramétrage de bourrin en utilisant un bouton fixe et se demander continuellement si le bouton est enfoncé ou pas !!

 

Voilà pour la mise en bouche, passons maintenant au plat de résistance …............ 

 

 


l'activation automatique : 

 

Il s'agit de permettre au programme de reconnaître la taille des trains afin qu'il puisse automatiquement déterminer le secteur d'arrêt. (début du secteur 3 ou début du secteur 2)

Comme tout automatisme, il faut pouvoir le désactiver ! Après tout c'est vous le patron et non le logiciel. Et si je veux voir ma motrice arriver obligatoirement en début de secteur 2 sans tenir compte de la longueur du convoi, je dois pouvoir le faire. => Et je peux le faire !!!!!!!!!! Tout simplement en rajoutant un bouton qui cette fois-ci sera de nature fixe. Sa mission sera d'activer ou désactiver l'automatisme.

On obtient donc le TCO suivant :

 

 En se référent à ce qui a été vu auparavant, nous utiliserons une seconde variable, destinée cette fois-ci à identifier les trains longs et à permettre l'activation du secteur 3 en zone standard.

 Regardons cette affaire d'un peu plus prêt :

 

 nous venons de paramétrer la chose suivante :

 Lorsque le trajet du canton 3 vers le canton 1 est actif et que le début du canton 1 est occupé par la motrice alors que l'arrière du train est encore sur le canton 3, (=> il s'agit donc d'un train long !) et que le bouton d'automatisme est actif => la variable numérique 2 prendra la valeur 1. Cette valeur indiquera donc au programme qu'il est en présence d'un train long et qu'il devra activer le relais du secteur 3 pour alimenter la section de voie en « courant de zone standard ».

 

 Voilà qui est fait !

 Remarque : On pourra à ce niveau regrouper judicieusement certaines activations entre les événements 2 et 6 !

Par suppression de la seconde condition d'action sur l'événement 2 on pourra obtenir un événement 6 beaucoup plus logique . Le paramétrage de l'événement 6 deviendrait dans ce cas :

 

 D'une manière ou d'une autre, notre convoi s'arrêtera donc en début de secteur 2 s'il est long, si l'automatisme est actif (=>bouton 2 actif) . Il nous reste donc plus qu'à paramétrer l'arrêt obligatoire en début de secteur 2 pour tous les trains lorsque l'automatisme n'est pas actif.

 

 Voilà qui est fait !

 

Résumons un peu la situation :

La motrice peut arriver en début de secteur 1 à l'aide du bouton 1.

La motrice peut arriver en début de secteur 2 lorsque le train est identifié comme « long » lorsque le bouton 2 est actif ou dans tous les cas lorsque le train est détecté à l'entrée du canton 1 et que le bouton 2 n'est pas actif.

En conséquence, un train court ne devra aller par défaut qu'en début de secteur 3 si le bouton 2 est actif et en début de secteur 2 si le bouton 2 n'est pas actif.

=> Il nous reste donc simplement à définir les conditions de remise à zéro de la variable 2 puisque si la valeur de la variable 2 diffère de 1 et la valeur de la variable 1 diffère de 1 la sortie 2 du module physique est désactivée.

Le relais du secteur 3 reprendra sa position de repos et le secteur 3 recevra donc un signal de « courant de Za »

  

L'initialisation de la variable 2 pourra se faire de la manière suivante :

 

 soit par arrêt de l'automatisme, soit par détection de la zone d'arrêt. Dans ce dernier cas, la motrice est arrivée "à bon port" et les relais peuvent donc se remettre au repos, histoire d'économiser le courant ! 

 

C'est la fin de cette merveilleuse aventure, qui je l'espère vous procurera beaucoup de plaisir..........

Puisque le chemin est désormais tracé, libre à vous de le défricher et l'améliorer pour l'adapter pleinement à vos besoins...........

J'espère que l'exercice a pu répondre à vos attentes, vous les heureux utilisateurs de Driving Railway !!

  

Inutile de hurler aux loups pour tenter d'obtenir un fichier .dat associé ! Ce fichier ne vous serait d'aucun recours puisque les événements sont directement liés à des sorties physiques. Le seul moyen de tester est donc de se retrousser les manches et de se faire sont propre montage sur son réseau ;

 

Et là …... => MIRACLE, Driving vous aura gâté !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

 

 

 

 

texte et illustrations : chtrain

recommandations :  fiche à étudier après l'étude de la fiche sur la présentation des variables, après l'étude de la fiche sur les événements à + de 6 conditions, après l'étude de la fiche sur la notion de canton libre et après l'étude de la fiche sur la création de voyants sur le TCO.

Nous allons étudier en détail les modes de paramétrage d'une bifurcation que vous pourrez gérer à votre convenance, en configuration manuelle ou automatique, ceci quel que soit le type de pilote utilisé. (manuel, itinéraire ou automatique)

Plusieurs avantagesvous pouvez associer un pilotage manuel (avec curseur de vitesse) à un mode automatique personnalisé. Vous n'êtes pas lié à la rigidité d'emploi du mode itinéraire (blocage de la voie en cas d'occupation du canton suivant). Vous gardez  "la main" sur l'ensemble de la gestion ferroviaire de votre réseau sans être obligé de subir le caractère aléatoire d'une gestion automatique commandée par le logiciel. Et surtout vous gardez l'initiative du mode de fonctionnement des divers secteurs de votre réseau. (Vous pouvez activer ou désactiver des automatismes locaux à votre convenance) !

le montage :

 

Il s'agit d'étudier précisément le paramétrage d'un croisement ferroviaire entre une voie double et une voie simple. La voie simple dessert une gare. Le principe d'exploitation sera basée sur une circulation en continu de plusieurs trains sur la double voie, assorti d'un passage en gare sur demande.

Nota : par souci de clarté, la gare n'a pas été paramétrée. Le passage et croisement des trains sur les cantons 14 et 15 devra s'effectuer d'une manière manuelle.

les contraintes : pouvoir disposer d'options à la demande, soit :

  • arrêt systématique des motrices au droit de l'intersection avec ouverture de la voie sur autorisation manuelle, quel que soit le type de pilote

  • possibilité de disposer d'une ouverture de voie automatique en circulation sur la voie double

  • possibilité de filtrer manuellement le trafic devant rejoindre la gare

  • possibilité d'automatiser le trafic en direction de la gare en fonction de paramètres choisis

  • pouvoir choisir un mode d'exploitation différencié entre les 2 voies doubles

les choix :

  • les ouvertures individuelles de voies peuvent se faire d'une manière manuelle ou automatisée à partir de boutons placés sur le TCO

  • la gestion du trajet peut être uni directionnelle ou pluri directionnelle sur activation d'un bouton

la conception :

Chaque entrée est conçue de manière identique : un signal lumineux et trois boutons. (1 bouton " impulsion" et 2 boutons " fixe"). Les boutons fixes disposent de voyants permettant de définir leur position. (actif = voyant bleu ; non actif= voyant rouge) => pour la conception et le paramétrage des voyants, se reporter à la fiche traitant du sujet

les boutons 2 et 5 de type "impulsion" activent l'ouverture manuelle de la voie

les boutons 1 et 4 de type "fixe avec voyant" permettent d'activer la libération automatique de la voie à l'arrêt

les boutons 3 et 6 de type "fixe avec voyant" gèrent l'automatisme du choix des parcours; dans notre cas : priorité d'accès à la gare dans le sens de marche de la motrice si la gare et l'accès sont libres, poursuite du déplacement sur la voie double dans le cas contraire. 


le paramétrage de base :

arrêt des « cantons d'entrée »  5 et 6 :

Nous ne nous étendrons pas sur ce point qui a déjà fait l'objet d'une étude particulière. Le choix est fait de procéder à l'activation systématique de l'arrêt des cantons dans leur sens de marche en absence de toute détection, pour rappel :

 

pour les voyants de boutons :

des voyants sont paramétrés sur les boutons 1,3,4 et 6. Pour la méthode et les détails se reporter à l'étude traitant du sujet.

obtention des conditions de base d'ouverture des voies en direction de la gare :

par l'introduction de deux variables « vraie/faux » nous regroupons les conditions d'absence de détection des cantons, à savoir :

  • variable 1 vraie => si canton 1 et canton 11 et canton 15 libre

  • variable 2 vraie => si canton 7 et canton 13 et canton 15 libre

(pour un détail du processus de paramétrage, se reporter à la fiche traitant du sujet)

pour les trajets :

la création d'un trajet 1 correspondant au parcours du canton 6 vers canton 11

la création d'un trajet 2 correspondant au parcours du canton 5 vers le canton 13


 la gestion automatique de la voie activable après libération du canton d'entrée associé :

elle est activée par l'utilisation des boutons 3 et 6 qui génèrent trois options : la poursuite du parcours par défaut en l'absence d'activation du bouton de gestion des voies , la poursuite du parcours par défaut à la suite de l'activation du bouton de gestion des voies, dans le cas d'une occupation des voies d'accès à la gare et enfin, la mise en place du parcours (prioritaire) en direction de la gare si l'ensemble des paramètres requis sont réunis.

Le cas du bouton 3 :

 

lorsque le bouton 3 n'est pas actif, la voie se positionne par défaut dans la perspective d'une poursuite de circulation sur la voie double; le trajet par défaut sera également activé dans le cas d'une occupation de la voie d'accès à la gare. En voici le paramétrage :

 

Pour finir,  l'accès à la gare à partir du canton 6 sera autorisé dans le cas suivant :

 

 Vous procéderez d'une manière identique pour le paramétrage du bouton 5 (relatif au canton 5) et ainsi on obtient :

 

 

 

 Voyons maintenant les conditions de libération des cantons 6 et 5. Suivez-moi en page suivante... 


 le paramétrage des conditions de libération du canton d'entrée :

- la libération manuelle :

voici le paramétrage du bouton 2 :

 

et celui du bouton 5 :

 

- la libération automatique par l'activation des boutons 1 ou 4 :

 Il faut répertorier soigneusement l'ensemble des cas d'ouverture autorisée en fonction de l'environnement et de la combinaison de boutons "actifs/non actifs" . => Nous aurons dans notre exemple 4 possibilités différentes pour chaque canton d'entrée.

Le premier événement :

 

lorsque le canton 5 est à l'arrêt, le canton 6 peut être libéré sans condition supplémentaire (la motrice du canton 6 reste prioritaire sur la motrice du canton 5), pour le bouton 4 on obtient par similitude : la combinaison => bouton 4 actif et détection canton 5 avant et canton 6 à l'arrêt => libère canton 5 avant.

 le second événement :

 

lorsque le canton 5 n'est pas à l'arrêt mais que les conditions d'accès à la gare ne sont pas réunies, le canton 6 peut être libéré sans condition supplémentaire (les motrices circulent obligatoirement sur la voie double). Pour le bouton 4 on obtient par similitude : la combinaison => bouton 4 actif et détection canton 5 avant et canton 6 pas à  l'arrêt et variables 1 et 2 « faux » => libère canton 5 avant.

le troisième événement :

 

dans ce cas l'accès à la gare est interdite et l'absence d'activation de la gestion automatique de la voie en sens inverse empêche tout croisement de parcours sans condition supplémentaire. Pour le bouton 4 on obtient par similitude : la combinaison => bouton 4 actif et détection canton 5 avant et canton 6 pas à  l'arrêt et variables 2  « faux » et bouton 3 non actif  => libère canton 5 avant.

le quatrième événement :

 

Ce cas reste facile à comprendre ! La gestion automatique des voies est désactivée pour les deux voies de circulation de la voie double. Les trajectoires des motrices ne risquent donc en aucun cas de se croiser. La libération du canton 6 peut avoir lieu sans conditions supplémentaires. Pour le bouton 4 on obtient par similitude : la combinaison => bouton 4 actif et détection canton 5 avant et canton 6 pas à  l'arrêt et  boutons 3 et 6 non actifs  => libère canton 5 avant.

Il ne reste plus qu'à paramétrer l'automatisme de retour des voies vers le circuit principal. C'est parti avec le canton 13 :

faites de même pour le canton 11 et votre job touchera à son terme ! 


Les effets du paramétrage en exploitation :

   

 

les deux secteurs sont gérés de manière totalement autonome. Vous avez le choix entre une gestion manuelle ou automatique de la libération de chaque canton, assortie d'une option de gestion individuelle des parcours activable à la demande pour chaque sens de circulation. Vous pourrez donc faire aisément cohabiter des fonctionnements manuels dans un environnement de gestion automatisée ou vice et versa .

Notre choix de départ reposait sur des paramètres d'exploitation d'une desserte de gare secondaire. Nous aurions pu choisir d'autres contraintes initiales, par exemple le choix d'un parcours en fonction de la nature du train (voyageur, marchandises, etc.). Faut-il vous préciser qu'une juxtaposition de plusieurs critères différents pourra vous permettre de réaliser une gestion originale et agréable de votre réseau !

 

Rien ne vous empêche d'y rajouter une louchée d'itinéraires... Vous pourriez même penser à l'instauration d'une l'option de filtrage (en mode auto désactivé => blocage des motrices saufs itinéraires, etc.) mais je m'égare ! Content

Où sont finalement les limites ? A mon avis ce seront celles de votre imagination et de votre maîtrise du paramétrage ! Dans ce cas, les limites logicielles n'auraient-elles pas franchement tendance à s'éloigner... ?  En doutiez-vous encore ? Prenons rendez vous pour le traitement du prochain chapitre : Retour à la gare, on va faire de la la gestion de trafic, je vous promets quelque chose de passionnant à traiter !

Téléchargement du Fichier.Dat associé

texte et illustrations : chtrain

recommandations :  fiche à étudier après l'étude de la fiche sur la notion de canton libre, après l'étude de la fiche sur la gestion d'une bifurcation et après l'étude sur la gestion d'une gare "gestion des voies"

Après avoir étudié les procédures de mise en place des voies à l'aide d'une combinaison de boutons, nous consacrerons cet article aux diverses possibilités qui vous sont offertes par le logiciel pour vous permettre de gérer sereinement les mouvements de vos trains dans les gares, quel que soit le mode d'exploitation (automatique, itinéraire et manuel )

La gestion du trafic d'une gare est à comparer à l'étude sur la gestion d'une bifurcation. Nous utiliserons pour l'exemple :

  • une libération du canton d'entrée de gare par l'activation d'un bouton impulsion (en mode manuel) ou l'activation d'un bouton fixe (en mode de gestion automatisée)

  • une libération des cantons de gare après mise en place des voies par une action commune (1 bouton unique pour l'ensemble des voies) => montage 1.

  • une libération des cantons avant mise en place des voies par une action individualisée (1 bouton par voie) => montage 2.

Pourquoi deux montages ? Tout simplement parce que les processus de gestion sont différents !

Présentation des montages :

- le montage 1

 

dans ce montage le processus de sortie est géré en commun pour l'ensemble des voies à l'aide d'un bouton de type impulsion pour les sorties commandées en manuel et d'un bouton de type fixe pour une gestion automatique.

Dans ce cas, c'est la mise en place de la voie qui va ordonner la libération du canton en mode manuel. L'activation du bouton permettra de libérer l'arrêt du canton dont la voie est créée en direction de la sortie. Le principal avantage consiste à introduire un minimum de boutons pour la gestion du trafic.

- le montage 2

 

dans ce montage, chaque voie de gare dispose de son propre système de libération des voies. Dans ce cas, la libération du canton pourra commander (si vous le souhaitez) la mise en place de la voie. Par conséquent vous pourrez gérer chaque voie de manière autonome.


la régulation du trafic en entrée de gare :

cette gestion est commune aux deux montages.  Par choix, la gestion automatique d'entrée sera paramétrée suivant les critères de priorités  :     

- 1/ voie (bouton 4)

- 2/ si voie (bouton 4) occupée alors voie (bouton 6)

- 3/ si voies (bouton 4 et 6) occupées alors voie (bouton7)

Vous pourrez évidemment y rajouter une priorité d'entrée sur la voie (bouton 5) à votre convenance. Les voies (bouton 5, bouton 6, bouton 7) seront gérées en sens inverse par l'entrée de gare opposée.

Voici un résumé du paramétrage :

nota : pour éviter toute ouverture de voie lorsque tous les cantons « gare » sont occupés, nous utiliserons une variable dont la finalité sera d'interdire toute libération du canton d'entrée lorsque le bouton de gestion automatique est actif et que les cantons (boutons 4,6 et 7) sont occupés.

 

 

 

 

 

 

Vous retrouvez un concept de paramétrage identique à celui qui est présenté dans la fiche de gestion d'une bifurcation.


La gestion de trafic en sortie de gare ( montage 1) :

L'idée première est de sécuriser la sortie de gare en ne permettant de libérer qu'un seul canton à la fois. Nous éviterons par ce biais le "cafouillage" latent d'une superposition de plusieurs activation de trajets avant la passage du train. Commençons par introduire une variable 21 liée aux conditions d'arrêt des cantons.

 

 Variable 21 « vraie » si cantons (boutons 4,5,6,7 et 9) à l'arrêt, et « faux » dans le cas contraire

 

le détail du paramétrage des variables est à consulter dans la fiche traitant du sujet.

Traitons maintenant les conditions de libération des cantons de gare en mode manuel : Libération du canton de gare A, si bouton 12 actif, détection A, trajet de sortie actif et variable 21 « vraie »

en exemple, le paramétrage de la voie (bouton 4) donne ceci :

 

faites de même pour les autres voies et passons à la suite...

Etude des "conditions d'arrêt". Outre l'événement d'arrêt par défaut lorsque le canton de gare est libre, (à voir dans la fiche concernée) il convient de rajouter une série "d'événements d'arrêt" des cantons lorsque les trajets de sortie ne sont pas actifs en mode manuel. (bouton 13 inactif) ceci signifie bien évidemment qu'un canton occupé est donc remis à l'arrêt lorsque la voie de sortie n'est plus active. Dès lors pour l'arrêt du canton A lorsque bouton 13 inactif, et trajet de sortie associé au canton A est inactif

en exemple, le paramétrage de la voie (bouton 4) donne :

 

Il ne vous reste qu'à procéder de même pour les autres voies avant de passer aux conditions de libération automatique...

Le paramétrage général est le suivant. 

=> si détection zone arrêt du canton de gare A et bouton 13 actif et variable 21 « vraie » alors libération du canton A et changement de position de l'appareil de sortie pour interdire systématiquement l'accès à la voie d'entrée en circulation à contre sens.

nota : dans l'hypothèse où le choix du changement de position systématique de la TJD n'était pas retenu, vous prendriez le risque d'avoir une sortie de motrice en direction de la voie d'entrée si vous temporisez l'activation du trajet de sortie pour obtenir un arrêt forcé en gare. (voir ci-dessous) 

en exemple, le paramétrage de la voie (bouton 4) donne :

 

 

On reprend les mêmes bases pour les autres voies avant de voir pour finir avec ce montage, le mécanisme de mise en place automatique de la voie lorsque le canton n'est plus à l'arrêt. Dans ce cas, nous allons créer un événement avec délai avant activation afin de générer un arrêt (quasi systématique) en gare. Voici la formule magique Content :

=> si canton A n'est pas à l'arrêt (normal à l'arrêt) et bouton 13 actif et canton 11 libre (canton de sortie), alors le trajet du canton A vers la sortie est à activer à l'issue d'un délai de X secondes.

en exemple, le paramétrage de la voie (bouton 4) donne :

 

Il ne vous reste qu'à répéter l'opération pour les autres voies avant de passer à l'exploitation pure : en mode manuel,  il faut préparer la voie par combinaison des boutons de voie puis appuyer sur le bouton de libération du canton. Le feu passe au vert et le train peut démarrer.

 

en mode automatique, les voies sont positionnées en fonction de vos critères de paramétrage.  Vous pouvez combiner une entrée automatique avec une sortie manuelle, ou vice et versa; sans parler de l'entrée et de la sortie en automatique.

 

Dans le cas présent, la gestion automatique est active en entrée et sortie de gare. Vous remarquerez que la motrice C arrive en gare. Le train suivant (motrice A) ira se positionner automatiquement sur une autre voie. Vous constatez également que la voie 7 n'est plus à l'arrêt. La motrice D attend la libération du canton de sortie pour quitter la gare. Vous obtenez donc une gestion fluide et souple sans utiliser de mode automatique ou itinéraire du logiciel ! Vous pourrez de surcroit bloquer n'importe quel pilote (automatique, itinéraire) en entrée ou sortie de gare par la simple désactivation d'un bouton. Elle est pas belle la vie !?

Après avoir étudié le montage 1 nous allons aborder partiellement une seconde approche de gestion. Dans le montage 2 nous pourront gérer de manière autonome chaque voie de sortie et augmenter l'éventail de gestion du trafic. Vite, on passe en page suivante...


 La gestion de trafic en sortie de gare ( montage 2) :

Il s'agira de reprendre dans les grandes lignes, le processus de paramétrage vu au cours du montage 1. Analysons les quelques différences qui justifient ces explications complémentaires.

Les conditions « d'activation manuelle » peuvent ne plus être liées à la mise en place préalable de la voie. Vous pourrez donc activer une libération du canton A aux seules conditions d'une détection de motrice sur le canton, d'une variable 21 « vraie »  et d'une activation de bouton, puisque chaque voie dispose de ses propres boutons de gestion.

 

Encore plus fort : vous pourrez par la suite prévoir une mise en place automatique de la voie si vous le souhaitez. Vous n'aurez dans ce cas plus besoin d'activer au préalable les boutons de voies pour pouvoir faire partir le train. En mode de sortie manuelle, vous gardez l'initiative de départ, le logiciel fera le reste. Je garde le meilleur pour (presque) la fin; en mode automatique, le logiciel gérera le départ et la mise en place des voies suivant vos paramétrages et de manière distincte pour chaque voie. Cela ne vous suffit pas encore ! Et si je vous dis que le plus intéressant sera de pouvoir activer d'une manière indépendante le mode de fonctionnement de chaque voie ?

L'exploitation du montage 2 :

 

dans ce montage vous pouvez immobiliser des motrices sur certaines voies tout en permettant à d'autres de tourner de manière permanente. En conclusion, Driving vous permet de concevoir de multiples scénarios en matière de gestion de trafic. Il suffira de les adapter à vos réseaux et de les personnaliser à souhait.

téléchargement du fichier Dat du montage 1

texte et illustrations : chtrain

recommandations : fiche à étudier après l'étude de la fiche sur la présentation des variables, après l'étude de la fiche sur les événements à + de 6 conditions et après l'étude de la fiche sur le bouton multifonctions

Nous sommes arrivés à un point très intéressant à étudier. La gare a toujours été une pièce maîtresse (pour ne pas dire la pièce maîtresse) d'un réseau et nous allons voir comment gérer d'une manière conviviale et astucieuse l'ensemble de ce secteur. 

Dans cette fiche, l'étude portera exclusivement sur la gestion des voies, et vous vous rendrez vite compte qu'il y aura suffisamment de travail à accomplir pour obtenir un résultat attrayant, sans se sentir obligé d'aller voir encore plus loin...

La gestion du matériel roulant dans une gare, fera l'objet d'une étude distincte, mais respectons les étapes, Avant l'arrivée des trains, il faut préparer les voies !

Abordons cette étude à l'aide d'un support de gare très simple. Vous y trouverez TJD, aiguillage triple, aiguillages simples, entrée et sorties multiples, parcours d'évitement et 5 voies de stationnement. Onse trouve donc en présence d'un éventail de possibilités que vous êtes susceptible de rencontrer chez vous ! C'est le but recherché… A l'issue de la conception se pose l'épineux problème de l'exploitation et en particulier de la gestion des voies ! Comment faire pour ne pas transformer ma belle réalisation en un véritable cauchemard !

Dois-je utiliser la manière primaire et changer un à un les aiguillage pour créer un parcours ? c'est franchement pas idéal ! Ou dois-je avoir recours à l'utilisation d'une moisson de boutons qui me permettront d'activer certains de mes trajets ?  C'est pas Top non plus ! Si je veux pouvoir disposer aisément de toutes les possibilités que m'offre ma petite gare, la forêt de boutons que j'aurai créé va vite se transformer en véritable jungle !

Voilà donc un procédé qui risque de vous séduire ! L'idée avait déjà germé en son temps sur le forum, mais à ma connaissance n'avait pas été présentée à tout un chacun dans son intégralité. Aujourd'hui, c'est chose faite !

La conception de la gare :

 

Vous y retrouverez toute une série de « petites choses sympathiques » qui vont nous permettre de nous amuser ! Vous remarquez également l'implantation d'une série de boutons de type « impulsion », qui vont nous servir à gérer nos voies.

Avec les neufs boutons nous allons pouvoir activer toutes les configurations permises en matière de combinaison de voies ! Grandiose non ? 9 petits boutons pour pas moins de 43 trajets possibles avec, à la clé, une gestion agréable et intuitive (et sans obligation de réinitialiser un quelconque processus !)


 le processus de gestion :

 

Comme vous l'avez compris, nous allons utiliser des combinaisons de boutons et activer les trajets à l'aide de variables. Jusque là rien de neuf me direz vous ! Et bien si ! Les variables sont initialisées automatiquement sans aucune intervention de votre part et vous pourrez choisir l'étendue du secteur de voie à préparer. Vous aurez le choix d'ouvrir une voie sur un secteur local, périphérique ou totalement traversant en fonction de vos aspirations du moment.

 

Pour y parvenir nous utiliserons une série de techniques longuement développées au travers des études précédentes, à savoir :

  • la variable de premier ordre

  • la variable de second ordre (variable de la variable)

  • le paramétrage d'un événement à plus de 6 conditions

  • le bouton multifonction

ainsi qu'une pincée de réflexion et de travail ….....

Le principe est simple. Pour activer un trajet entre deux boutons, il faudra simplement actionner le premier puis le dernier bouton du parcours choisi et les aiguillages se mettront en place automatiquement.

Pour activer un parcours plus long, (de type périphérique ou traversant), il vous faudra actionner le bouton de départ et celui de destination. Ce choix étant fait, il vous suffira de valider le "via" à l'aide de l'activation du bouton intermédiaire.

Exemple :

  • pour passer de 1 à 8 par 5, il vous faudra simplement appuyer sur le 1, puis le 8 puis le 5.

  • pour passer de 1 à 7, il vous faudra appuyer sur le 1, puis le 7 si vous souhaitez passer par les aiguillages ou appuyer sur le 1, puis le 3 puis le 7 si vous souhaitez passer par la voie de contournement

A ce niveau, et fort de vos acquis, vous aurez compris que le bouton 3 a un paramétrage différent des autres boutons ! Hé oui, nous allons utiliser un bouton de type multifonctions pour parvenir à nos fins. Pourquoi ? Parce qu'il devra servir à la fois pour actionner une fin de trajet local (par exemple 1-3) mais également une validation de parcours « via » avant même d'avoir appuyé sur le bouton de fin de trajet.  Nous allons voir tout cela en détail.

le point de départ :

 

La première étape consiste à répertorier et créer tous les trajets possibles. Les locaux, les périphériques et les traversants. (jusque là, rien de bien compliqué)

Nous en avons 43 dans notre cas. Pour information, les noms choisis pour les trajets, sont en correspondance avec les parcours à activer. (les chiffres représentent les boutons)

La seconde étape est tout aussi simple. Elle consiste à activer une variable numérique par bouton. A ce niveau plus rien de nouveau pour vous, c'est devenu une formalité, du moins je l'espère.... !

Un petit rappel ne fera peut être pas de mal :

 

Le choix est fait d'activer le bouton 1 avec la variable 1 et valeur 1, le bouton 2 avec la variable 2 et valeur 1, etc......

Une petite exception pour la valeur 3 qu'il convient de paramétrer comme suit, (mais je ne me fais aucun soucis puisque vous maîtrisez la construction d'un bouton multifonction !)

 

 

 paramétrage de la variable 10, (variable d'interface) :

 

et pour l'initialisation :

 

Voilà qui est fait ! Rien de compliqué jusque là ! Les données de bases sont en place pour être exploitées et c'est là que va commencer la difficulté (juste un peu !) .


Le paramétrage d'activation des trajets et de la variable d'initialisation :

 

L'étape suivante consiste à activer chaque trajet à l'aide d'une combinaison de variables unique - n'oublions pas que chaque bouton active une variable - ce qui nous donne  par exemple pour le trajet 1 :

l'activation du bouton 1 et bouton 4 : c'est à dire var 1=1 et var 4=1 et var 8=0 et var 9=0 .

Pourquoi rajouter les valeurs des variables 8 et 9 me direz vous ? => La réponse est fort simple, parce qu'il existe d'autres trajets qui sont activables avec les valeurs suivantes :  trajet 24 => var 1=1 et var 4=1 et var 8=1

et trajet 29 => var 1=1 et var 4 =1 et var 9=1.

Dans notre cas, les autres valeurs numériques n'ont aucune importance, puisqu'elles ne peuvent en aucun cas faire partie de la même combinaison ; (on ne pourra jamais avoir un trajet 1-4-5 par exemple mais un 1-4-8 oui!)

 

Voilà pour l'activation du trajet. Cette action n'est en l'état pas suffisante et il faut encore créer les conditions d'une réinitialisation automatique des variables ; c'est ce que nous allons faire avec l'introduction d'une variable de réinitialisation automatique. La valeur prise par choix sera la 255 avec une valeur d'activation = 1. Nous rajoutons donc à chaque activation de trajet, une seconde action à réaliser sous la forme :

 

A vous de créer les activations des trajets 1,2,3,7,8,9  sur le même modèle.

Faire de même pour les trajets 14, 15, 16, 19, 20, 21 (les variables = 0 seront dans ce cas les variables 1 et 2 et non plus 8 et 9!)

Voyons plus précisément le cas du trajet 4 et 5 :

Pour aller de 1 à 7 vous avez deux trajets possible, soit directement lorsque le bouton 3 n'est pas actionné, soit par le 3 si celui a été actionné avant le 7. Cela se paramètre donc sous la forme :

 

Ne pas oublier de rajouter à chaque fois l'activation de la variable 225 valeur=1 en seconde action à réaliser.

 

Même remarque pour la variable 255 et Faites de même pour les trajets 10 et 11.

Voyons maintenant le trajet 6 :

Nous sommes dans un cas de trajet local; l'action sur le bouton 3 ne doit pas être interprétée comme une action « via » mais comme une limite de trajet. La valeur de la variable 3 ne sera donc pas dans ce cas (=1) mais (=2)

=> bouton multifonctions mes amis ! Il suffira donc d'appuyer deux fois sur le bouton 3

 

faire de même pour le trajet 12.

Pour le trajet 13, nous aurons à partir d'un raisonnement similaire, les conditions : var 3=2, var 7=1,  var 8=0, var 9=0, var 1=0 et var 2=0

 

Pour le trajet 17, on obtient ainsi :

 

faire de même pour le trajet 22

 

Pour le trajet 18, on obtient :

 

 faire de même pour le trajet 23 .

 

Voyons maintenant la série de trajets 24, 25, 26, 29, 30, 31, 34, 35, 36, 39, 40, 41, dit  " traversant" :

Vous actionnez les boutons d'extrémités puis le bouton "via" pour les activer.

 

les trois variables concernées doivent avoir une valeur=1 . Je vous laisse faire les autres !

 

Intéressons nous plutôt aux trajets 27, 32, 37 et 42 :

dans ces cas nous avons l'obligation de ne pas passer par 3 ; le paramétrage sera pour le trajet 27 :

 

idem pour les trois autres trajets

Pour finir, voyons la dernière série de trajets à activer :

le trajet 28 devra passer par le bouton 3, il faudra donc que la variable 3 ne soit pas nulle. => elle pourra être de valeur =1 ou =2.

Nous obtenons donc pour cette série :

 

répétez pour les trajets 33, 38 et 43. Vous aurez remarqué que dans cette série l'opération n'est plus « = » mais « >= » puisque la valeur de la variable peut être de 1 ou 2.  Si vous avez bien pensé à rajouter systématiquement la variable 255 avec valeur = 1, comme seconde action à tous les événements d'activation des trajets, cette partie est finie !

Il nous reste donc plus qu'à paramétrer l'initialisation automatique de toutes ces petites variables que nous avons utilisées avec tant de plaisir.


Le paramétrage de l'initialisation automatique des variables :

 

Qu'avons nous fait jusqu'à présent ? Nous avons paramétré des boutons pour agir sur des variables, qui agissent sur des trajets pour activer une variable d'initialisation.  Dans ce chapitre, nous allons donc utiliser cette variable, la variable 255 de valeur = 1 pour remettre toute les autres à une valeur = 0. Lorsque tout ce petit monde aura une valeur = 0, il ne restera plus qu'à faire de même avec la variable 255 et toutes les variables seront initialisées pour réactiver un cycle.

Commençons par initialiser les variables 1 à 9 qui correspondent à l'activation des boutons.

Nous aurons pour les variables 1 et 2 :

 

procéder de manière identique pour les variables de 3 à 9. Il nous reste plus qu'à initialiser la variable 255 à sa valeur = 0. Les conditions requises, nous les connaissons bien. Les variables de 1 à 9 doivent avoir obligatoirement une valeur = 0. Nous avons donc besoin de 9 conditions d'activation.

Depuis tout récement on sait le faire !? (se reporter à la fiche événement + de 6 conditions)

Par choix, nous prendrons donc 2 variables «  vraie/faux » pour traiter la question : la variable 100 et la 101.

 

Traiter la variable 101 de manière similaire avec les variables 7 à 9. Nous venons de regrouper les 9 conditions de forme numérique en 2, de forme « vraie/faux ». Nous disposons donc désormais des moyens pour initialiser la variable 255. Et voici le dernier événement du montage :

 

le paramétrage est fini. => OUF !!!!!!

on fait le bilan ?

Au final, vous avez créé 9 boutons sur le TCO, utilisé 13 variables et paramétré 63 événements.  Il ne vous reste plus qu'à tester et je pense que le plaisir sera de la partie... une dernière pensée pour les personnes qui auraient quitté le train en marche ou pour les plus méritants qui n'ont pas su faire aboutir leur chef d’œuvre. fichier montage.dat

texte et illustrations : chtrain

recommandation :  fiche à étudier après l'étude de la fiche sur la notion de canton libre et après l'étude de la fiche sur les variables                                 

La première réaction est d'en rechercher l'intérêt. Pourquoi vouloir concevoir une voie unique à plusieurs cantons entre deux gares de croisement puisque l'on part du principe qu'il n'y aura qu'un seul train en circulation sur le tronçon ! Qui sait, vous aurez peut-être une autre vision de la chose d'ici peu ! Voyons cela en détail.

Le découpage de votre voie unique en plusieurs cantons vous apportera quelques plaisirs qui, pour les perfectionnistes, sont loin d'être négligeables. Meilleure fluidité visuelle du parcours (vous me direz que cela relève du gadget !) mais également - et là c'est bien plus important -meilleure gestion du trafic des trains et de la gestion de la signalisation et dans ce cas nous ne sommes plus du tout dans le domaine du superflu !

exemple

a/ la voie unique à un seul canton entre deux gares de croisement. 

Lorsque l'entrée de la gare de croisement desservie par la voie unique est au rouge (soit par arrêt du canton en entrée de gare, soit par occupation temporaire de la voie en gare), le signal d'entrée de la voie unique à l'autre extrémité sera au jaune et non au vert avec pour conséquence : votre train y pénétrera à vitesse ralentie et non à vitesse normale !

Lorsqu'un train est en attente ou en manœuvre à l'entrée de votre gare de croisement, l'accès global à la voie unique vous est interdit, alors qu'il peut s'en passer des mètres avant d'arriver à la gare de croisement. Quel dommage de ne pas pouvoir engager plusieurs convois dans la même direction sur cette foutue voie !!!

b/ la voie unique à plusieurs cantons vous permet de régler tous ces petits problèmes et de créer un environnement proche d'une situation réelle par la visualisation du déplacement du train sur le TCO (ça c'est l'aspect "gadget" !), mais surtout  offre la possibilité d'envoyer plusieurs trains dans le même sens sur la même voie. Vous aurez aussi la possibilité de réguler la vitesse d'entrée des convois sur la voie unique (signalisation verte au lieu de jaune !) une vitesse normale parait peut-être plus appropriée que le ralenti pour un voyage sur une longue voie unique, non ?

Vous me direz oui, c'est bien tout ça mais il y a un problème ! On risque de se retrouver sous Driving avec des trains qui joueront aux "bisounours" et paralyseront la voie. Eh bien non ! la partie reste jouable sans aucune surprise. C'est ce que nous allons découvrir au travers de cette étude.


 

Les problèmes évoqués en image sur un exemple simple :

 

l'accès à la voie unique se fait principalement à vitesse réduite (feu jaune), pour disposer d'un accès à la voie unique à vitesse normale (feu vert), il faudra interrompre le trafic de la double voie et ouvrir prématurément la voie unique en direction de la gare.

 

Ce principe de gestion ne devrait donc pas être conseillé. Abordons un montage légèrement plus pertinent en concevant une voie unique à deux cantons.

 

Le fait de rajouter un canton d'entrée en gare 1 permet d'une part de libérer l'ensemble de la voie unique aux « conditions normales »  (à partir de la gare 2) de circulation et d'autre part de créer un canton d'attente pouvant être utilisé comme zone de manœuvre pour la gare 1 sans bloquer le trafic de la voie unique.  C'est donc déjà bien mieux que le cas précédent, mais pas encore suffisant car une manœuvre en gare 1 provoquerait les mêmes symptômes que ceux présentés dans le cas d'une voie à un seul canton. De plus, la répartition des cantons pour une circulation en sens inverse reste pour le moins déséquilibrée.

Vous aurez donc compris que le montage optimal correspond à un minimum de 3 cantons pour une voie uniqueVous pourrez évidemment augmenter à votre convenance le nombre de cantons sur le secteur de la voie unique de circulation. Si ce montage règle les problèmes de gestion du trafic pour chaque sens de circulation, il génère en l'état, un problème douloureux à résoudre : celui de la gestion de l'intégralité de la voie unique par la superposition des sens opposés de circulation et nous voici enfin en présence des « bisounours » !!

Comment va- t-on pouvoir gérer l'affaire avec Driving ?  Nous allons voir qu'au final, il n'y vraiment pas de quoi en faire un plat !!

 


 

le paramétrage de la voie unique :

En utilisant le concept de la voie unique à trois cantons minimum, nous allons pouvoir exploiter notre voie de plusieurs façons différentes :

=> soit par une gestion de trafic alterné entre les deux gares

=> soit par une gestion de trafic de type « train suiveur » avec des convois qui se succèdent dans un même sens de circulation

=> soit par une gestion intégrant un panachage des deux modes précédents. (C'est de loin la plus intéressante....)

Pourquoi s'en priver, nous allons donc paramétrer cette dernière option, à partir de quoi ? => des variables bien entendu... En résumé, votre voie unique (composée de plusieurs cantons) devra se comporter dans un même sens de circulation comme une succession de cantons accessibles par plusieurs trains qui se suivent, mais être perçue comme un seul et unique canton pour la gestion du trafic en sens inverse; passons à un montage simple :

 

 le paramétrage de la variable :

 => 3 états.

  1. l'occupation de la voie dans le sens de la gare 1 vers la gare 2

  2. l'absence d'occupation de la voie (les 3 cantons sont libres de toute occupation)

  3. l'occupation de la voie dans le sens de la gare 2 vers la gare 1

 ce qui se traduit par le paramétrage suivant de la variable numérique 1 :

 

... puis

 

...et enfin...

 

ATTENTION aux opérations => il y a des « OU » et des « ET » en fonction des événements ! A partir de là, le travail est pour ainsi dire fini ! Le reste c'est du déjà vu !

Le paramétrage des conditions d'arrêt :

je ne reviens pas sur le paramétrage par défaut des arrêts des cantons 8 et 1 (du déjà vu et revu), mais étudions simplement la condition d'arrêt supplémentaire; le canton d'entrée de la voie unique doit se trouver obligatoirement à l'arrêt lorsqu'une motrice est engagée sur l'embranchement à contresens, et on obtient donc :

...et...

 

 portez une attention particulière aux opérateurs, dans ce cas il s'agit d'utiliser le « = »

 les paramètres des conditions de libération des cantons :

 pour le canton 1 le résultat sera :

 

 

dans ce cas, la libération ne pourra avoir lieu que si la voie unique est libre (var 1=2) ou voie unique occupée dans le sens de la gare 1 vers la gare 2 (var 1=1) . La condition de la variable sera donc var 1<3.

Les conditions sur les cantons 15 et 6 ont simplement pour vocation de cadencer le trafic sur la voie unique dans le sens ouvert à la circulation. La condition sur le canton 8 permet d'accorder une priorité de libération du canton 8 par rapport au canton 1. Nous aurons par conséquence, le paramétrage du canton 8 :

 

 

dans ce cas, la libération ne pourra avoir lieu que si la voie unique est libre (var 1=2) ou voie unique occupée dans le sens  de la gare 2 vers la gare 1 (var 1=3) . La condition de la variable sera donc var 1>1. Les conditions sur les cantons 16 et 6 ont simplement pour vocation de cadencer le trafic sur la voie unique dans le sens ouvert à la circulation. La condition sur le canton 1 permet d'accorder une priorité de libération du canton 8 par rapport au canton 1. Il ne vous reste désormais plus qu'à créer les automatismes de positionnement des aiguillages en sortie de voie unique, de la manière suivante :

 

... faites de même pour l'aiguillage 100. Le montage pourra être complété par toutes sortes d'options complémentaires (boutons, etc...) qui vous permettront de personnaliser votre fonctionnement (voir fiche gestion d'une gare, d'une bifurcation, etc...)


l'exploitation d'un montage simple :

 

 en absence de motrice sur le canton 8, plusieurs trains peuvent se suivre sur la voie unique.

 

En présence d'un train en attente sur le canton 8, le canton 1 reste à l'arrêt . Le canton 8 sera libéré lorsque la voie unique sera libérée de toute circulation en provenance de la gare 1.

 

Le canton 1 ne sera libéré qu' après le passage de la motrice bleue.

 

Vous venez de réaliser une gestion de voie unique à plusieurs cantons ! Pour que le sujet soit complet, il ne me reste plus qu'à vous parler brièvement de la gestion d'une voie unique avec une gare intermédiaire de croisement.

Fichier de démonstration à télécharger ici


La gestion d'une voie unique intégrant une gare de croisement :

 

La voie unique au départ des gares 1 et 2 sera gérée comme une combinaison entre deux voies uniques  + une gare de croisement.  Les variables 1 et 3 sont des variables numériques à trois valeurs (paramétrage identique au cas précédent) et la variable 2 sera une variable à 6 états qui regroupera tous les cas de trafic envisageables en gare de croisement.

Voici un exemple de paramétrage :

variable 2 =1 : => canton 13 occ AV et canton 14 occ AR.

variable 2 =2 : => canton 13 occ AV et canton 14 occ AV.

variable 2 =3 : => canton 13 occ AV/AR ou exclusif 14 occ AV/AR.

variable 2 =4 : => canton 13 lib AV/AR et canton 14 lib AV/AR.

variable 2 =5 : => canton 13 occ AR et canton 14 occ AR.

variable 2 =6 : => canton 13 occ AR et canton 14 occ AV.

A partir de là, vous n'aurez plus qu'à composer vos combinaisons de libération des cantons d'entrée des gares 1 et 2 en fonction :

  • du trafic des 3 sections de voie (modélisé par les valeurs des variables 1,2 et 3)

  • des conditions d'arrêt des cantons 8, 1, 13 et 14.

Il ne vous reste plus qu'à imaginer vos scénarios d'exploitation (croisement en gare, dépassement en gare, etc........) puis à les réaliser ! (ndlr, Génial, non !?)

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